La sécurité a longtemps été centrée dans nos esprits sur le receveur, elle semblait tellement acquise qu’il a fallu un accident dramatique et l’étude des informations post-don pour que l’on se penche à nouveau sur la question. Cependant, sous différents aspects réglementaires, organisationnels et la professionnalisation des personnels, elle a toujours accompagné le donneur tout au long de son parcours du don. L’autosuffisance est, certes, la mission première de l’Établissement français du sang : nous devons fournir aux malades les produits sanguins labiles en quantité suffisante tout en respectant les critères de qualité, elle ne doit cependant pas nous faire oublier le respect essentiel de la sécurité du donneur.