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Fécondation in vitro mixte après échecs d’inséminations intra-utérines intraconjugales. Étude de cohorte au CHU de Rouen

Auteurs : Grzegorczyk V, Perdrix A1, Clavier B2, Mousset-Siméon N1, Rives N1, Marpeau L2
Affiliations : 1EA 4308 « spermatogenèse et qualité du gamète mâle », laboratoire de biologie de la reproduction, CECOS, CHU Charles-Nicolle, 1, rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France2Service de gynécologie-obstétrique, pavillon mère et enfant, CHU Charles-Nicolle, 1, rue de Germont, 76031 Rouen cedex, France
Date 2011 Avril, Vol 39, Num 4, pp 211-215Revue : Gynécologie, obstétrique & fertilitéType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.gyobfe.2011.02.007
Article original
Résumé

ObjectifsÉvaluer l’intérêt de la fécondation in vitro (FIV) mixte dans laquelle la moitié des ovocytes est inséminée selon la technique de FIV classique et l’autre moitié des ovocytes est traitée selon la technique de fécondation in vitro par micro-injection intracytoplasmique d’un spermatozoïde (ICSI) pour des couples en échecs répétés d’insémination intra-utérine intraconjugale (IIU-IC).Patient(e)s et méthodesUne étude rétrospective a été menée du 1erjanvier 2001 au 31 décembre 2008 chez 75 couples en échecs d’IIU-IC pour lesquels une FIV mixte a été proposée au CHU de Rouen.RésultatsParmi les 75 couples, 53 ont eu une FIV mixte et 22 une ICSI seule en raison d’un nombre insuffisant d’ovocytes recueilli. Les taux de développement embryonnaire, de fécondation, d’implantation et de grossesse étaient comparables entre les différents groupes (ICSI seule, FIV classique en FIV mixte et ICSI en FIV mixte), mais des échecs de fécondation étaient plus fréquemment retrouvés dans la technique de FIV par rapport à l’ICSI en FIV mixte (11,3 % vs 3,8 %), sans différence statistiquement significative cependant. Cette sous-population de patients présentant des échecs de fécondation en FIV avait une numération spermatique significativement moins élevée que celle ayant obtenu des embryons en FIV, bien que normale selon les critères définis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, aucun facteur masculin ou féminin n’était prédictif des échecs de fécondation en FIV classique.Discussion et conclusionLa technique de FIV mixte en première tentative de FIV après des échecs répétés d’IIU-IC permet d’obtenir des taux de fécondation et de grossesse tout à fait satisfaisants et d’éviter les échecs de fécondation. Les résultats obtenus dans notre étude sont concordants avec ceux de la littérature et confirment l’intérêt de cette technique dans cette population. Par ailleurs, la FIV mixte permet d’évaluer la capacité fécondante des gamètes et de guider le choix de la technique d’AMP la plus appropriée pour un couple donné pour les tentatives ultérieures.

Mot-clés auteurs
Fécondation in vitro mixte; Échecs répétés d’insémination; Taux de grossesse; Échecs de fécondation;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Grzegorczyk V, Perdrix A, Clavier B, Mousset-Siméon N, Rives N, Marpeau L. Fécondation in vitro mixte après échecs d’inséminations intra-utérines intraconjugales. Étude de cohorte au CHU de Rouen. Gynecol Obstet Fertil. 2011 Avr;39(4):211-215.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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