IntroductionPar leur capacité à migrer dans les tissus oculaires et à libérer des toxines, les poils de chenille entraînent des atteintes oculaires diverses à type de conjonctivite, de kératoconjonctivite, d’uvéite, et plus rarement d’inflammation vitréorétinienne (hyalite, papillite, œdème maculaire).ObservationNous rapportons le cas, survenu en Alsace, d’un garçon de 13 ans ayant présenté une kératite causée par des poils de chenilles processionnaires qui ont été localisés pour la première fois dans la cornée par microscopie confocale et par OCT spectral.ConclusionLa microscopie confocale et l’OCT spectral constituent des outils pour le diagnostic et le suivi de cette pathologie oculaire.