L’Agence de la biomédecine distribue les greffons. L’insuffisance du nombre de ceux-ci (10 % de décès en attente) fait souvent déroger aux critères classiques d’acceptation d’un greffon « idéal ». La transplantation monopulmonaire consiste en la réalisation de trois sutures : bronchique (au raz de la bifurcation lobaire), artérielle et auriculaire gauche. La transplantation bipulmonaire, deux fois plus fréquente dans le monde, associe deux monopulmonaires par deux thoracotomies antérieures, très souvent sans assistance circulatoire. La transplantation cardiopulmonaire est devenue rare (2 % dans le monde). La mortalité périopératoire s’est améliorée (entre 10 et 15 %) : moins de défaillances primaires sévères du greffon, traitables par ECMO, moins de complications bronchiques, meilleure reconnaissance des rejets hyperaigus, meilleur prophylaxie antivirale.