IntroductionLes nouveaux traitements immunosuppresseurs peuvent entraîner des complications respiratoires de nature toxique, immunologique ou infectieuse.ObservationNous rapportons le cas d’une patiente de 58 ans traitée par leflunomide, puis par corticoïdes, méthotrexate et adalimumab pour une polyarthrite rhumatoïde qui a présenté une tuberculose disséminée révélée par des troubles neurologiques (localisation cérébrale) et une pneumocystose pulmonaire.ConclusionLes nouveaux traitements immunosuppresseurs utilisés dans les maladies inflammatoires chroniques ou dans les greffes sont responsables de nouvelles maladies pulmonaires, de présentations nouvelles de maladies pulmonaires connues ou de co-infections exceptionnelles hors infection au virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il est important que le pneumologue, le rhumatologue, l’interniste et le réanimateur connaissent le spectre nosologique de ces présentations potentiellement trompeuses.