Les fractures épiphysaires de l'humérus distal sont fréquentes et, avec leur traitement, elles sont source de nombreuses complications parfois immédiates mais aussi tardives. Si les familles acceptent l'éventualité d'un traumatisme pour leur enfant dans le cadre d'activités de loisirs ou sportives, parfois intenses, ces dernières sont beaucoup plus intolérantes si leur enfant ne retrouve pas, après traumatisme et réparation, une fonction optimale et des performances physiques inchangées. Cette intolérance, face non pas au traumatisme mais à ses conséquences, nous impose d'être particulièrement vigilants dans l'information donnée au patient mais aussi dans le suivi des premières semaines. Le traitement des fractures épiphysaires reste difficile et doit être réalisé par des équipes entraînées, au courant des finesses de la pathologie. Il est fondamental d'organiser un suivi rapproché et critique pour être à même de corriger des erreurs ou déplacements secondaires dans les quinze premiers jours.