Points essentielsL’artérite inflammatoire des membres supérieurs et/ou inférieurs au cours de la maladie de Horton n’est pas exceptionnelle, puisqu’elle survient chez 3 à 16 % des patients.Elle ne doit pas être méconnue des cliniciens prenant en charge ces patients en raison des complications sévères ischémiques qu’elle peut engendrer, le recours à une amputation s’avérant nécessaire dans 5,6 à 15,8 % des cas.Elle doit être recherchée systématiquement, lors du diagnostic initial et du suivi des patients ayant une maladie de Horton, par un examen clinique soigneux : prise de la pression artérielle aux deux bras, palpation des pouls, mesure de l’index de pression systolique.L’échographie-Doppler artériel est l’examen de référence pour le dépistage précoce ; une localisation aortique devra être recherchée chez ces patients, en raison de l’association concomitante fréquente des atteintes aortiques et artérielles des membres supérieurs/inférieurs (> 50 % des cas).La corticothérapie est le traitement de première intention et doit être initiée rapidement.Le traitement antiagrégant plaquettaire semble prévenir le risque de rechute à long terme.Si les indications de la chirurgie sont rares chez les patients, un tel traitement reste cependant indispensable en cas d’ischémie grave.