ContexteL’étude d’une population hospitalière permet de mieux repérer les patients à risque et d’adapter les interventions addictologiques.ObjectifsNous avons déterminé la prévalence de l’usage à risque d’alcool et de la consommation de tabac chez les patients hospitalisés afin de proposer, à l’échelle d’un Centre hospitalier général, des algorithmes d’interventions auprès de ces patients. L’objectif secondaire a été l’analyse des déterminants sociodémographiques de ces patients pour améliorer le repérage.MéthodesUne étude descriptive, un jour donnée a été réalisée. Concernant la consommation de tabac, les patients ont été classés en « fumeur », « non fumeur » et « ex fumeur ». Concernant les consommations d’alcool, les tests DETA et AUDIT Court ont permis de classer les patients en « usager à risque », « usager sans risque » et « non usager ».RésultatsParmi les patients, 20,5 % des 265 étaient fumeurs et 23,0 % ont été classés comme ayant un usage à risque d’alcool.ConclusionCompte tenu de l’importance des prévalences, il paraît nécessaire d’améliorer l’activité de repérage des consommations de tabac et d’alcool à l’hôpital. À cet effet, nous proposons des algorithmes décisionnels afin de mieux différencier ce qui doit relever du service accueillant le patient (repérage et conseils), de ce qui peut relever d’une démarche de soins spécialisée.