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▪ Quoi de neuf en thérapeutique dermatologique ?

Auteurs : Martin L1
Affiliations : 1Service de Dermatologie, CHU d’Angers, 4 rue Larrey, 49933 Angers cedex 9
Date 2010 Décembre, Vol 137 Suppl 4, pp S165-S176Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/S0151-9638(10)70043-0
Résumé

Même si les cas cliniques isolés publiés apportent parfois une aide dans des situations individuelles d’impasse thérapeutique, ce type de publication ne peut pas faire l’objet d’une généralisation ; c’est pourquoi la sélection présentée, couvrant une période de novembre 2009 à octobre 2010, est très majoritairement basée sur des essais contrôlés ; soit parce qu’ils apportaient des informations importantes, soit parce qu’ils soulevaient de grands espoirs pour un nombre significatif de patients.En cancérologie cutanée, pour la première fois, un traitement (l’ipilimumab) a permis une augmentation significative de la survie globale des patients atteints de mélanome métastatique (en phase III), même si elle reste encore modeste (4 à 6 mois de gain) et si les effets indésirables immunologiques ont été fréquents (30 à 40%). Un essai de phase I avec un traitement ciblant spécifiquement la protéine BRAF mutante a montré une réponse objective chez 81% des patients traités en phase métastatique de mélanome, autorisant ainsi la poursuite de son développement. Le regroupement de 2 études dans une tumeur rare comme le dermatofibrosarcome apporte également un espoir avec l’imatinib en traitement néo-adjuvant quand la tumeur initiale n’est pas opérable d’emblée, avec cependant une réponse inconstante d’environ 50% et uniquement si la tumeur présente des remaniements des chromosomes 17 et 22.Le cadre des maladies inflammatoires cutanées est encore dominé par les biothérapies dans le psoriasis avec notamment un essai d’efficacité de l’étanercept à doses différentes, ne montrant pas de différence d’efficacité selon le dosage pour la composante articulaire du psoriasis ; mais aussi par la publication d’une comparaison directe de deux biothérapies, l’ustekinumab versus etanercept. Dans la dermatite atopique, un article polémique permet de réfléchir sur l’évolution de la prise en charge des enfants par des infirmières cliniciennes comme aux Pays-Bas et en Angleterre pour faire face à la pénurie de dermatologues. L’utilisation des biothérapies n’étant pas l’apanage du psoriasis, l’infliximab a été évalué au cours d’une phase II dans la maladie de Verneuil sans montrer d’efficacité significative sur le critère principal mais avec une tendance à la réduction du score utilisé. Cet essai souffrant d’une faiblesse à la fois de méthodologie et de puissance ne permet aucune conclusion. Les essais thérapeutiques dans les toxidermies sont suffisamment rares pour être signalés. Une étude française de phase II laisse entrevoir une tendance à l’efficacité sur la survie dans le traitement des nécrolyses épidermiques toxiques avec la ciclosporine.Concernant les dermatoses infectieuses et les infections sexuellement transmissibles, une étude française multicentrique a permis de montrer une efficacité significativement supérieure de l’ivermectine versus le malathion pour le t...

Mot-clés auteurs
Thérapies ciblées; Biothérapies; Microbicides; Essai thérapeutique; Méthodologie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Martin L. ▪ Quoi de neuf en thérapeutique dermatologique ?. Ann Dermatol Venereol. 2010 Déc;137 Suppl 4:S165-S176.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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