Mal de Pott du rachis cervical supérieur (à propos de 3 cas).
Auteurs : Bouabdellah M1, Bouzidi R, Kammoun S, Mohamed F, Amara K, Chaabouni L, Kooli M, Zlitni MPrérequis: Le Mal de Pott sous-occipital est rare, mais dangereux. But: Rappeler ses aspects diagnostiques notamment neuroradiologiques. Méthodes: Nous décrivons trois patients atteints de Mal de Pott sous-occipital suivis dans notre service entre 2002 et 2007. Résultats: L'âge moyen des patients (deux femmes et un homme) était de 48 ans. Le tableau clinique précoce a été non spécifique. L'exploration, en plus des radiographies standards a comporté une TDM (n=2) et une IRM (n= 1 et n=3). Le diagnostic a été confirmé histologiquement sur une biopsie de l'abcès (n=1), une preuve bactériologique (n= 2). Et retenu sur des arguments de présomption (n= 3). Le traitement s'est basé sur une quadruple chimiothérapie antituberculeuse avec traction (n= 2 et n=3) associés à une chirurgie urgente (n=1) devant l'aggravation des complications neurologiques. L'évolution a été fatale pour (n=1) et favorable pour (n= 2 et n=3). Conclusion: La tuberculose devrait être suspectée chez les patients atteints de torticolis chronique et qui résident dans une région endémique pour la tuberculose. Le traitement médical repose sur une chimiothérapie antituberculeuse quadruple avec traction en cas d'instabilité atlanto-axiale. La chirurgie est réservée en cas d'aggravation neurologique ou d'instabilité rachidienne persistante.