Bien que la lipolyse chimique par la phosphatidylcholine soit une réalité, ce procédé d’élimination des amas graisseux localisés reste encore très limité en France. L’inconstance des résultats, la nécessité de répéter les traitements et un statut légal incertain expliquent sans doute que cette méthode très simple ne rencontre guère de succès. Nous l’expérimentons depuis cinq ans sur un nombre très limité de cas et pensons qu’elle peut être utilement envisagée pour la réduction des bajoues et du double menton, la cellulite superficielle et les séquelles de lipofilling ou de liposuccion. La réduction des poches palpébrales est également une bonne indication mais non recommandée par prudence. En revanche, elle n’entre jamais en compétition avec une liposuccion. Nous n’avons rencontré aucun incident durant ces cinq années, ce qui confirme l’impression générale recueillie auprès du Lipolysis Network qui rassemble plus de 1000 praticiens dans le monde entier.