IntroductionIl n’existe pas en France de recommandations de bonnes pratiques, ni de cadre réglementaire sur le lieu d’installation d’une ventilation non invasive (VNI) au long cours.MéthodesUn groupe de travail s’est constitué, à l’initiative de l’ANTADIR, afin de réfléchir sur la faisabilité d’une initiation de la VNI au domicile du patient. Deux problématiques ont été abordés : (1) les nécessités logistiques et techniques, (2) les responsabilités et cadres réglementaires.RésultatsL’efficacité, l’amélioration de la qualité de vie et l’observance semblent similaires que la VNI soit débutée à l’hôpital ou au domicile. Une instauration au domicile est seulement envisageable à l’état stable. Elle doit être réalisée par un médecin compétent ou un kinésithérapeute sur prescription médicale. Un infirmier ou technicien formé peut vérifier l’appareillage mais ne peut pas initier seul la VNI. Les réseaux de soins peuvent assurer la surveillance. Elle peut être proposée à tout patient ayant une indication de VNI sous conditions de : possibilité d’intervention rapide, patient avec autonomie ventilatoire, entourage adapté. Une surveillance de la qualité de la ventilation, au même rang que celle réalisée lors d’une mise en route en hospitalisation est nécessaire.ConclusionLa initiation d’une VNI au domicile est envisageable sous certaines conditions, avec des résultats aussi bons qu’une installation classique.