Se connecter
Rechercher

Syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique en milieu hospitalier à Lomé (Togo): étude rétrospective de 89 cas.

Auteurs : Saka B1, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Tchangaï-Walla K, Pitché P
Affiliations : 1Service de dermatologie, CHU Tokoin, Lomé, Togo.
Date 2010 Juin, Vol 70, Num 3, pp 255-8Revue : Médecine tropicale : revue du Corps de santé colonialType de publication : article de périodique;
Résumé

• Objectifs. Documenter les aspects épidémiologiques, évolutifs et étiologiques des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ) et de nécrolyse épidermique toxique (NET) observés en milieu hospitalier à Lomé (Togo). Méthode. Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les cas de SSJ/NET enregistrés au Centre Hospitalier Universitaire de Lomé de janvier 2002 à avril 2009. Résultats. Nous avons recensé 89 cas de SSJ/NET (76 cas de SSJ, 9 cas de NET et 4 cas de la forme de transition). L'âge moyen de nos patients était de 30,3 ± 13,4 ans et le sex-ratio (H/F) de 0,7. La sérologie VIH était positive chez 41 (54,6%) des 75 patients chez qui elle avait été réalisée. Il s'agissait de 36 cas de SSJ, 3 cas de NET et 2 cas de la forme de transition. Nous avons noté 9 décès (4 SSJ, 4 NET et un cas de la forme de transition) dont 6 étaient infectés par le VIH. Les séquelles étaient la cécité (3 cas), le syndrome sec modéré (1 cas), les synéchies vaginales (2 cas), les synéchies des commissures labiales (1 cas) et un cas de cicatrices hypertrophiques. Les principaux médicaments en cause étaient: les sulfamides anti-infectieux (50,6%) suivis de la névirapine (23,6 %), des anti-inflammatoires non stéroïdiens (5,6 %) et des antiépileptiques (3,4 %). Discussion. Nos résultats documentent la fréquence de la névirapine parmi les nouveaux médicaments inducteurs de ces affections en Afrique en dehors des sulfamides anti-infectieux. En effet, avec l'accès aux antirétroviraux dans les pays en Afrique subsaharienne, les praticiens doivent prendre en compte ces données dans le suivi des malades.

Mot-clés auteurs
Centre hospitalier universitaire; Ectodermose érosive pluriorificielle; Etude cas; Homme; Milieu hospitalier; Médecine tropicale; Syndrome de Lyell;
 Source : John Libbey Eurotext
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Saka B, Kombaté K, Mouhari-Toure A, Akakpo S, Tchangaï-Walla K, Pitché P. Syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique en milieu hospitalier à Lomé (Togo): étude rétrospective de 89 cas. Med Trop. 2010 Juin;70(3):255-8.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 10/07/2018.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.