Se connecter
Rechercher

NLM_20705209

Auteurs : Carvallo S1
Affiliations : 1LEPS–EA 4148, université de Lyon-I, École centrale de Lyon, 36, avenue Guy-de-Collongue, 69134 Écully cedex, France
Date 2010 Août, Vol 55, Num 4, pp 287-296Revue : Annales de chirurgie plastique et esthétiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.anplas.2009.11.005
Article original
Résumé

L’évolution parallèle des mœurs et de la médecine met en cause les objectifs de la relation thérapeutique. Technique de pointe, l’allogreffe interroge radicalement le sens de la guérison : s’agit-il de redevenir soi ou de devenir autre ? Cet article étudie cette alternative à trois niveaux. D’un point de vue esthétique, la chirurgie de l’allogreffe suppose une définition implicite du corps acceptable, qui introduit une tension entre apport vasculaire, immunodépression et beauté. Jusqu’où privilégier l’un ou l’autre ? D’un point de vue religieux, l’allogreffe participe au désir mimétique : comment le réguler dans une société qui attribue de plus en plus de valeur au corps ? D’un point de vue philosophique, l’allogreffe interroge la relation de la personne au corps : au-delà des aspects techniques, il s’agit de décider, à un niveau personnel et collectif, si l’individu a ou est un corps. Quelle responsabilité assume la médecine, en tant qu’institution et communauté d’acteurs, dans ce choix anthropologique ?

Mot-clés auteurs
Soi; Allogreffe; Esthétique; Religieux; Choix;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Carvallo S. NLM_20705209. Ann Chir Plast Esthet. 2010 Août;55(4):287-296.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.