La xérostomie est une des complications les plus fréquentes des irradiations de la tête et du cou, dégradant de façon marquée la qualité de vie des patients. Les glandes parotides et sous maxillaires produisent respectivement 60 et 20 % du flux salivaire total, le reste de la salive est produit par les glandes sub-linguales et accessoires. Le flux salivaire peut être mesuré par le recueil de la salive non stimulée et stimulée ou par la scintigraphie au pertechnate 99. Plusieurs études ont démontré que le fait de délivrer une dose moyenne inférieure à 20–30 Gy sur une des deux glandes parotides permet une restitution du flux salivaire sur un à deux ans. Le bénéfice clinique de l’épargne des glandes sous mandibulaires n’est pas démontré. Cependant, une étude a montré que la dose moyenne de tolérance des glandes sous maxillaires est de 39 Gy. Cet article rapporte les résultats des principales études évaluant la dose de tolérance des glandes salivaires.