Se connecter
Rechercher

Ganglionopathie autonomique auto-immune : une série de six observations et revue de la littérature

Auteurs : Parize P, Gaultier J-B1, Badet F2, André-Obadia N3, Dupond J-L4, Rousset H1, Durieu I1
Affiliations : 1Service de médecine interne, centre hospitalier Lyon-Sud, hospices civils de Lyon, 69495 Pierre Benite cedex, France2Service de médecine, centre hospitalier Lucien-Hussel, 38209 Vienne, France3Service de neurologie, centre hospitalier Lyon-Sud, hospices civils de Lyon, 69495 Pierre Benite cedex, France
Voir plus >>
Date 2010 Juillet, Vol 31, Num 7, pp 476-480Revue : La Revue de médecine interneType de publication : présentations de cas; article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.revmed.2010.01.008
Article original
Résumé

ProposLes ganglionopathies autonomiques auto-immunes sont une entité clinique de définition récente faisant partie du spectre des neuropathies dysautonomiques. Elles sont caractérisées par la survenue d’un syndrome pandysautonomique isolé et sont associées dans la moitié des cas à la présence d’auto-anticorps spécifiques, les anticorps anti-récepteur nicotinique à l’acétylcholine de type ganglionnaire.MéthodesÉtude descriptive rétrospective. Nous rapportons six observations de ganglionopathies autonomiques auto-immunes survenus en France entre 1996 et 2002.RésultatsQuatre des six patients étaient des hommes, l’âge médian au diagnostic était de 45 ans. Tous les patients présentaient un tableau de pandysautonomie subaiguë avec la présence constante d’une hypotension orthostatique asympathicotonique sévère. Les anticorps anti-récepteur nicotinique à l’acétylcholine de type ganglionnaire ont été recherchés chez quatre patients sur six et trois prélèvements étaient positifs. Tous les patients bénéficiaient d’un traitement initial par immunoglobulines intraveineuses et l’évolution clinique était jugée favorable chez quatre patients sur six.ConclusionLes ganglionopathies autonomiques auto-immunes sont des pathologies rares et méconnues qu’il faut savoir évoquer devant un syndrome pandysautonomique isolé d’installation subaiguë. Ces neuropathies dysimmunitaires sont accessibles dans une majorité de cas à un traitement immunomodulateur avec l’obtention de rémissions cliniques prolongées.

Mot-clés auteurs
Pandysautonomie; Ganglionopathie autonomique auto-immune; Immunoglobulines intraveineuses; Auto-anticorps;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Parize P, Gaultier J-B, Badet F, André-Obadia N, Dupond J-L, Rousset H, Durieu I. Ganglionopathie autonomique auto-immune : une série de six observations et revue de la littérature. Rev Med Interne. 2010 Jui;31(7):476-480.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.