Le diabète de type 2 est une maladie en forte croissance, comme son coût et la préoccupation quotidienne des omnipraticiens. De nombreuses avancées thérapeutiques sont enfin disponibles et bien d'autres encore sont en développement. Actuellement, les plus récentes, donc innovantes, concernent les médicaments fondés sur le phénomène « incrétines (trois inhibiteurs de DPP4 différents et deux analogues injectables du GLP-1). De ce fait, les recommandations de prise en charge de l'hyperglycémie deviennent de plus en plus complexes et difficiles à rédiger. La première recommandation est de ne pas laisser dériver l'HbA1c, la seconde d'utiliser la metformine comme première ligne de traitement chez la plupart des patients. Le retard de passage en bithérapie reste important, il doit être entrepris dès 6,5 ou 7 % d'HbA1 c. Les combinaisons sont aujourd'hui au nombre de 4, et ensuite on a le choix entre trithérapie orale, passage à l'insuline et mise sous analogues du GLP-1. Décider qui a besoin de quoi, prendre en considération les particularités de chaque patient, les avantages et les inconvénients, le coût, etc. de chaque classe ou stratégie devient plus difficile. C'est pourquoi la formation médicale continue et le recours à des avis des spécialistes du diabète s'imposent.