ButRapporter les résultats d’une trithérapie dans le traitement des décollements de l’épithélium pigmentaire néovascularisé compliquant des néovaiseaux occultes de dégénérescence maculaire liée à l’âge.Patients et méthodeNous avons mené une étude prospective portant sur 27 patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge compliquée de décollements de l’épithélium pigmentaire vascularisé. Les patients ont reçu une injection intravitréennes de ranibizumab associée à une injection sous-ténonienne de triamcinolone, puis ont eu une photothérapie dynamique. Au moins deux autres injections intravitréennes de ranibizumab ont été effectuées ensuite à un mois d’intervalle.RésultatsL’acuité visuelle initiale était de 1,3/10e, à neuf mois de 3,3/10e. Une disparition totale du décollement de l’épithélium vascularisé était constatée à la tomographie par cohérence optique chez 23 patients. Sept patients ont nécessité six injections intravitréennes de ranibizumab, avec un résultat partiel ou total.DiscussionL’apparition d’un décollement de l’épithélium pigmentaire est une complication grave d’une décompensation néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. L’atteinte est très souvent bilatérale. Le traitement par injection intravitréenne seule de ranibizumab est peu satisfaisant. L’association à une photothérapie dynamique et une injection intravitréenne de triamcinolone donne d’assez bons résultats. Nous proposons de traiter les patients par ces trois traitements afin d’obtenir une meilleure synergie. Afin de pas injecter un volume important dans la cavité vitréenne, nous avons opté pour la voie sous-ténonienne.ConclusionLe traitement des décollements de l’épithélium pigmentaire est difficile. L’association injection intravitréennes de ranibizumab, photothérapie dynamique et sous-ténonienne de triamcinolone donne de bons résultats.