Se connecter
Rechercher

Dose de tolérance à l’irradiation des tissus sains : la vessie

Auteurs : Pointreau Y1, Atean I1, Durdux C
Affiliations : 1Service de radiothérapie Corad, centre régional universitaire de cancérologie Henry-S.-Kaplan, hôpital Bretonneau-2, CHU de Tours, boulevard Tonnellé, 37000 Tours, France
Date 2010 Juillet, Vol 14, Num 4-5, pp 363-368Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.canrad.2010.02.007
Mise au point
Résumé

La vessie est un organe creux visco-élastique impliqué dans la continence urinaire. De part sa situation anatomique, elle peut être exposée en totalité ou en partie aux rayonnements ionisants lors de la radiothérapie externe et de la curiethérapie de la région pelvienne. Les modifications fonctionnelles ou morphologiques précoces et tardives après radiothérapie externe sont respectivement dominées par la pollakiurie, les troubles de la compliance et les hématuries. Leur incidence est souvent mal précisée dans la littérature ainsi que les modalités correspondantes de la radiothérapie. À partir d’une recherche dans la base de données Medline®sur PubMed en utilisant les mots clésbladder – radiotherapy – toxicity – radiation cystisis – tolerability – organ at risk, nous décrirons dans cette revue les toxicités vésicales précoce et tardive radio-induites. Actuellement, des recommandations existent sur les contraintes de doses à respecter ; elles dérivent essentiellement des données de la radiothérapie prostatique mais sans consensus clair. En pratique, ces contraintes doivent s’adapter au contexte clinique : traitement d’un cancer de vessie, impliquant l’irradiation de la totalité de l’organe ou traitement d’une autre tumeur pelvienne (de la prostate, de l’utérus…) pour lequel la vessie est un organe à risque. De plus, la dose délivrée (au-delà de 60 Gy) et l’administration conjointe de chimiothérapie sont des facteurs d’augmentation du risque de toxicité. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité auront probablement un impact bénéfique sur la toxicité de cet organe.

Mot-clés auteurs
Vessie; Organes à risque; Tolérance; Rayonnements ionisants;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Pointreau Y, Atean I, Durdux C. Dose de tolérance à l’irradiation des tissus sains : la vessie. Cancer Radiother. 2010 Jui;14(4-5):363-368.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.