Observance du traitement vaccinal antirabique chez les sujets exposés à la rage à Abidjan (Côte d'Ivoire)
Auteurs : Tiembré I1, Aka-Kone DM, Konan YE, Vroh JB, Kouadio DE, N'cho SD, Aka J, Tagliante-Saracino J, Odehouri-Koudou PCette étude rétrospective à visée descriptive s’est déroulée d’août 2003 à décembre 2003 au Centre Antirabique de l’Institut National d’Hygiène Publique d’Abidjan. Elle concerne les sujets exposés au risque de transmission de la rage au cours de l’année 2002. Les consultants recensés au nombre de 533 en majorité de sexe masculin (54,6 %), sans activité rémunératrice (57 %) avaient un âge moyen de 26,7 ans. Ceux qui résidaient hors de la ville d’Abidjan représentaient 21,6 %. Dans 88,2 % des cas, ils ont été exposés par morsure. Le chien (90,8 %) représentait la principale espèce animale à l’origine de l’exposition. Seuls 3,2 % des animaux incriminés avaient un vaccin antirabique valide. Dans 71 % des cas le propriétaire n’était pas connu. Le schéma vaccinal à 4 doses représentait 53,1 %. Parmi les 533 consultants recensés dans l’étude, 46,9 % avaient abandonné le traitement vaccinal. Des facteurs ont été identifiés comme influant négativement l’observance du traitement. Il s’agit du schéma à 5 doses, l’exposition hors de la ville d’Abidjan, l’absence d’une activité rémunératrice, la lésion superficielle, l’exposition par morsure et l’absence d’immunisation de l’animal.