Même s’il existe très peu d’indications d’irradiation directe des testicules, ces derniers peuvent recevoir des doses non négligeables, notamment dans le traitement des tumeurs pelviennes de l’adulte, ainsi qu’en pédiatrie. La fonction exocrine du testicule semble être la plus sensible à la radiothérapie. Il existe en effet un risque de stérilité, mêmes après de faibles doses d’irradiation. Chez l’adulte ou l’enfant pubère, il faut proposer, en cas de risque, une autoconservation de sperme avant la radiothérapie. Chez l’enfant prépubère, le problème est plus délicat. Dans tous les cas, il est indispensable de limiter la dose reçue par les testicules, sans pour autant altérer la couverture du volume tumoral. Les patients et/ou leur entourage doivent être systématiquement informés des risques de stérilité liés à l’irradiation.