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Surveillance épidémiologique de la grippe A(H1N1) 2009 dans les armées françaises : adaptation des systèmes de surveillance au contexte pandémique

Auteurs : Mayet A, Santi V Pommier de1, Manet G2, Nivoix P1, Ligier C2, Faure N1, Haus-Cheymol R2, Piarroux M1, Dia A1, Duron S2, Tanti M1, De Laval F1, Camara K2, Queyriaux B3, Nicand E4, Decam C1, Chaudet H1, Meynard J-B2, Deparis X1, Migliani R2
Affiliations : 1Service de santé des armées, département d’épidémiologie et de santé publique Sud, institut de médecine tropicale, Marseille, France2École du Val-de-Grâce, département d’épidémiologie et de santé publique Nord, îlot Bégin, 69, avenue de Paris, 94160 Saint-Mandé, France3Direction centrale du service de santé des armées, Vincennes, France
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Date 2010 Juillet, Vol 40, Num 7, pp 404-411Revue : Médecine et maladies infectieusesType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.medmal.2010.02.001
Article original
Résumé

ObjectifsUne épidémie de grippe à virus variant a été détectée au Mexique en avril 2009 et s’est propagée au reste du monde en neuf semaines. Les armées françaises ont dû adapter leurs outils de surveillance au contexte pandémique. Notre objectif était de donner les premiers résultats de cette surveillance.Sujets et méthodesDeux systèmes pérennes de surveillance de la grippe existent dans les armées, dont un saisonnier : le système militaire d’observation de la grippe (SMOG). La menace pandémique a conduit à réactiver ce dernier de façon précoce, puis à mettre en place un système de surveillance quotidienne.RésultatsEn métropole, la hausse d’incidence des infections respiratoires a été observée dès septembre, avec un pic correspondant à la première vague épidémique fin novembre (401 cas pour 100 000 selon le SMOG). Le taux d’incidence des consultations attribuables à la grippe A(H1N1) 2009 dans les armées entre septembre et décembre était estimé à 49–69 cas pour 100 000. Pour les unités stationnées hors-métropole, les données faisaient état d’un pic d’incidence (400 cas pour 100 000) à la mi-août.ConclusionsLes tendances mesurées par les réseaux militaires en métropole sont identiques à celles observées à l’échelon national. Pour les unités stationnées outre-mer, le pic observé en août correspond à l’épidémie dans l’hémisphère Sud. L’estimation du taux d’incidence des consultations attribuables à la grippe pandémique dans les armées lors du pic épidémique apparaît bien inférieure à l’estimation à l’échelon national, conséquence de la structure d’âge particulière de la population militaire.

Mot-clés auteurs
Grippe A(H1N1); Armées;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Mayet A, Santi V, Manet G, Nivoix P, Ligier C, Faure N, Haus-Cheymol R, Piarroux M, Dia A, Duron S, Tanti M, De Laval F, Camara K, Queyriaux B, Nicand E, Decam C, Chaudet H, Meynard J-B, Deparis X, Migliani R. Surveillance épidémiologique de la grippe A(H1N1) 2009 dans les armées françaises : adaptation des systèmes de surveillance au contexte pandémique. Médecine et maladies infectieuses. 2010 Jui;40(7):404-411.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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