Les pathologies hypertensives au cours de la grossesse souffrent d’un problème de définition.En l’absence de consensus, on peut proposer les définitions suivantes.HTA gravidique : PAS ≥ 40 mmHg et/ou PAD 90 mmHg, survenant après 20 SA et disparaissant avant le 42e j post-partum.Prééclampsie définie par l’association HTA et protéinurie (> 0,3 g/24 h), là aussi après 20 SA et disparaissant avant la 6e semaine du post-partum. Cependant, un tableau d’HTA gravidique qui serait associé à certaines anomalies cliniques (hyperréflexivité, barre épigastrique, etc.) et/ou biologiques (transaminases élevées, thrombopénie, hyperuricémie, hémolyse), et/ou à un RCIU, doit être considéré comme une prééclampsie potentielle.HELLP syndrome : il associe une hémolyse, des transaminases et LDH élevées, et une thrombopénie. Toutefois, il existe des HELLP syndromes sans hémolyse.L’éclampsie correspond à la survenue d’une crise convulsive tonicoclonique dans un contexte de pathologie hypertensive de la grossesse.La morbidité et la mortalité maternofœtales liées aux pathologies hypertensives sont difficiles à évaluer compte tenu de l’absence de registre et de nombreux biais (terme et poids de naissance, population sans ou avec facteur de risque, pays développé ou en voie de développement, etc.) expliquant des données contradictoires avec des risques maternels relatifs, allant du simple au double, et des risques fœtaux très variables d’une étude à l’autre.
Mot-clés auteurs
Prééclampsie; Grossesse; Hypertension gravidique; HELLP syndrome; Définition de la prééclampsie; Hypertension artérielle gravidique;