Intérêt de l'angioscanner corps entier dans la prise en charge du patient en état de mort encéphalique.
Auteurs : Fregeville A1, De Bazelaire C, Zagdanski A, Albiter M, Desgrandchamps F, De Kerviler EObjectifs. Évaluer l'impact de l'exploration par angioscanner corps entier, en complément de l'angioscanner cérébral, dans la prise en charge du donneur potentiel en état de mort encéphalique. Matériels et méthodes. Notre étude porte sur 27 patients consécutifs en état de mort encéphalique, admis dans un centre autorisé au prélèvement entre octobre 2006 et janvier 2008. Le protocole d'exploration était celui recommandé par la Société Française de Neuroradiologie pour le diagnostic de mort encéphalique, complété par une hélice artérielle thoraco-abdomino-pelvienne, éventuellement suivie d'une hélice parenchymateuse abdominopelvienne. Les analyses radiologiques étaient ensuite comparées aux comptes rendus opératoires des patients prélevés. Résultats. L'angioscanner dépiste aisément les lésions d'organes, à l'origine d'une contre indication au prélèvement (14 cas, dont un récusé par excès) et met en évidence les variantes vasculaires de la normale, rénales (7 variantes artérielles et 3 veineuses) et hépatiques (8 patients). Conclusion. L'angioscanner, examen paraclinique de référence pour le diagnostic de mort encéphalique, permet, dans un même temps d'examen, un bilan des contre-indications au prélèvement à l'origine d'une modification des décisions chirurgicales, voire d'une non-mobilisation des équipes. Il est enfin un support au geste chirurgical par dépistage des variantes anatomiques vasculaires hépatiques et rénales.