Spondylodiscites infectieuses en milieu hospitalier à Lomé (Togo).
Auteurs : Oniankitan O1, Bagayogo Y, Fianyo E, Koffi-Tessio V, Kakpovi K, Tagbor KC, Houzou P, Mijiyawa MObjectif. Déterminer la fréquence et le profil sémiologique de la spondylodiscite infectieuse observée en pratique hospitalière au CHU-Tokoin de Lomé. Patients et Méthodes. Il s'agissait de l'étude rétrospective sur 17 ans chez des consultants de rhumatologie. Résultats. 222 (108 femmes, 114 hommes) des 14 708 patients (1,5%) examinés ont souffert d'une spondylodiscite. L'âge moyen à la consultation était de 38 ans, et la durée moyenne d'évolution de 6 mois. La spondylodiscite était d'origine tuberculeuse probable chez 169 patients (76,1 %). Elle siégeait le plus souvent aux segments lombaire (56,8 %) et dorsal (21,6 %). Elle était associée à une localisation pulmonaire chez 39 patients (17,6 %). Outre le sous-développement et l'insuffisance d'hygiène observés chez la plupart de nos patients, les autres facteurs de risque identifiés étaient l'infection par le VIH (23 cas), l'éthylisme (27 cas), le diabète (sept cas) et la drépanocytose (sept cas). L'évolution, sous traitement médical, a été favorable chez 197 patients (88,7 %). Conclusion. Les spondylodiscites infectieuses restent un motif fréquent de consultation dans ce pays.