Le reliquat tumoral postopératoire est un facteur pronostique majeur dans la prise en charge des cancers de l’ovaire de stades avancés (stades III et IV de la classification FIGO). Il est maintenant clairement établi que l’objectif chirurgical est l’obtention d’un reliquat macroscopique nul en fin d’intervention. Il est donc, actuellement, préférable d’exprimer directement la taille du reliquat macroscopique laissé en place en fin d’intervention ou de la somme de ces reliquats (reliquat macroscopique nul, de moins de 5 mm, de moins de 1 cm et de plus de 1 cm) plutôt que d’utiliser les termes de chirurgie optimale ou suboptimale. De plus, l’objectif de « reliquat macroscopiquement nul » incite à réaliser, de façon standardisée et plus fréquente, des procédures chirurgicales complexes, notamment sus-mésocoliques (péritonectomie diaphragmatique, splénectomie, etc.). La morbidité induite par cette chirurgie dite plus agressive est faible compte tenu du bénéfice thérapeutique apporté, lorsque celle-ci est réalisée par une équipe entraînée dans un environnement adapté.