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Réémergence de la trypanosomiase humaine africaine dans la province ville de Kinshasa, République démocratique du Congo (RDC)

Auteurs : Tshimungu K1, Okenge LN1, Mukeba JN2, de Mol P3
Affiliations : 1Unité d’enseignement et de recherche en santé publique, épidémiologie et biostatistique, sciences infirmières, institut supérieur des techniques médicales de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo2Centre neuro-psycho-pathologique de Kinshasa, université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo3Laboratoire de microbiologie médicale, CHU Sart-Tilman, université de Liège, B23, 4000 Liège, Belgique
Date 2010 Août, Vol 40, Num 8, pp 462-467Revue : Médecine et maladies infectieusesType de publication : article de périodique; subvention de recherche ne provenant pas du gouvernement américain; DOI : 10.1016/j.medmal.2009.12.007
Article original
Résumé

ProblématiqueL’incidence de la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil est croissante à Kinshasa depuis 1996. Les objectifs de cette étude sont d’abord d’identifier le niveau optimum de connaissances relatives à la trypanosomiase et ensuite déterminer les facteurs de risque de la THA à Kinshasa.MéthodesÉtude cas–témoins par interview de 437 trypanosomés dépistés et traités entre janvier 2004 et décembre 2005 et 874 témoins. Chaque cas était apparié sur l’âge, le sexe et le lieu d’habitation à deux témoins séronégatifs.RésultatsLe niveau optimum de connaissances défini par la liste des notions élémentaires relatives à la THA est de 44 % pour les cas et 37 % pour les témoins (p < 0,0001). La majorité (86,7 %) des répondants sont favorables au dépistage passif. Les sujets résidant en zones périphériques sont plus à risque que les autres groupes : zones rurales (odds-ratio12,1 ; IC 95 % : 5,7–21,7) ; zones excentriques (odds-ratio8,9 ; IC 95 % : 2,1–38,8). Les antécédents familiaux de trypanosomiase (odds-ratio12,9 ; IC 95 % : 7,9–20,8), l’ignorance du mode de transmission (odds-ratio11,2 ; IC 95 % : 5,8–21,7) et l’approvisionnement en eau dans des points d’eau naturels (odds-ratio6,9 ; IC 95 % : 2,8–17,2) sont aussi des facteurs de risque.ConclusionCes résultats mettent en évidence les facteurs évitables/modifiables, sur lesquels on peut agir pour réduire, non seulement l’incidence, mais aussi et surtout la morbidité et la mortalité attribuées à la trypanosomiase.

Mot-clés auteurs
Kinshasa; Trypanosomiase humaine africaine;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Tshimungu K, Okenge LN, Mukeba JN, de Mol P. Réémergence de la trypanosomiase humaine africaine dans la province ville de Kinshasa, République démocratique du Congo (RDC). Médecine et maladies infectieuses. 2010 Août;40(8):462-467.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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