Anticorps et bioterrorisme.
Auteurs : Thullier P1, Pelat T, Vidal DLe risque d’utilisation d’armes biologiques pourrait conduire à la réémergence de graves pathologies, telles que la peste ou la variole, maintenant éradiquées des pays développés. La prise en charge de ce risque, appelé risque biologique provoqué (RBP), comporte notamment le développement d’anticorps recombinants - qui est une voie assez sûre pour obtenir des molécules bien tolérées pour la prévention et le traitement des maladies humaines - parce que les anticorps neutralisent de nombreux agents pathogènes. Des travaux récents ont ainsi permis d’isoler des anticorps recombinants neutralisant la toxine létale du charbon, les toxines botuliques et le virus de la variole en particulier, grâce à différentes technologies. Notre approche, consistant à obtenir des anticorps recombinants en construisant des librairies immunes exposées à la surface de phages à partir de primates non humains (