Anticorps thérapeutiques et dérivés : une palette de structures pour une pléthore d'indications. Quel format et quelle glycosylation choisir ? Pour quelles applications ?
Auteurs : Beck A1, Wagner-Rousset E, Wurch T, Corvaia NLes anticorps monoclonaux (Acm) et dérivés constituent la classe de principes actifs qui connaît le plus fort taux de développement actuel dans les domaines biotechnologique et pharmaceutique. En un peu plus de vingt ans, plus de 30 immunoglobulines (IgG) et dérivés ont obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) dans des indications thérapeutiques très variées (oncologie, inflammation et auto-immunité, transplantation, angioplastie, hématologie, ophtalmologie, infections virales, allergie). La palette de structures comporte des anticorps murins, chimériques, humanisés et humains d'isotypes différents (IgG1, 2 et 4), ainsi que des dérivés d'IgG (immunoconjugués, radio-immunoconjugués, fragments Fab, protéines et peptides de fusion Fc, bispécifiques souris/rat). De plus, du point de vue structural, leur glycosylation dépend du système de production et peut influencer les fonctions effectrices et l'immunogénicité. À partir des connaissances actuelles des relations structure-fonction, quels formats d'anticorps est-il préférable de choisir ? Avec quels types de glycosylation ? Pour quelles indications ?.