ObjectifÉvaluer les résultats à un an d’une bandelette sous-urétrale mini invasive ne nécessitant qu’une seule incision.Patients et méthodeÉtude prospective de 72 patientes présentant une incontinence urinaire d’effort isolée. Les interventions étaient réalisées en ambulatoire sous anesthésie locale. La douleur était évaluée à l’aide de l’échelle visuelle analogique. Toutes les patientes ont été contrôlées à deux mois et à un an de l’intervention.RésultatsIncontinence urinaire d’effort pour 58 patientes, incontinence mixte pour 14 et insuffisance sphinctérienne pour cinq. En peropératoire, la douleur moyenne était de 3,7/10, à la fin de l’intervention, de 0,5/10. Les complications peropératoires ont révélé un saignement de plus de 100 ml, un malaise vagal et un échec de pose. À deux mois, les auteurs ont constaté : deux urgenturies de novo, une dysurie de novo, une exposition de bandelette, une infection urinaire et quatre cordes latérales perceptible. Au contrôle à un an, une autre patiente a présenté une expulsion de l’ancre de la bandelette avec décrochage de celle-ci. Deux patientes ont signalé avoir eu des douleurs modérées. Les résultats objectifs à un an sur 68 patientes étaient de 69,1 % de patientes sèches, 20,6 % de patientes améliorées et de 10,3 % d’échec. Trois patientes ont été réopérées et deux d’entre elles sont guéries.ConclusionLes résultats de cette bandelette simplifiée sont moins bons que ceux des bandelettes classiques ; toutefois, aucune étude comparative n’a été réalisée et les indications précises de ces techniques ne sont pas précisées.