La découverte d’une masse testiculaire chez un patient de plus de 50 ans doit faire envisager en priorité une métastase, un lymphome malin non hodgkinien ou un séminome spermatocytaire. Les métastases testiculaires sont rares, représentant environ 1 % des cancers testiculaires. La prostate constitue le site primitif le plus fréquent, avec moins de 100 cas décrits dans la littérature. Il s’agit le plus souvent d’une découverte fortuite, sur pièces de pulpectomie bilatérale chez des patients présentant un cancer prostatique en échappement hormonal ou lors d’autopsies. Les métastases d’origine prostatique révélées par une masse testiculaire sont très rares. Nous rapportons le cas original d’un patient de 80 ans qui présenta une masse testiculaire gauche révélant une métastase d’un carcinome prostatique diagnostiqué six ans auparavant, sans autre localisation métastatique connue.