La détection de cellules apoptotiques sur coupes histologiques présente un intérêt scientifique majeur, mais reste cependant mal maîtrisée par les méthodes classiques (étude des modifications morphologiques cellulaires et technique Tunel). L’immunomarquage de protéines activées durant le processus de mort cellulaire permet la détection d’un plus grand nombre de cellules en apoptose.ObjectifCette étude se propose de comparer plusieurs marqueurs de l’apotose (méthodes dites classiques, détection immunohistochimique des caspases-3 et -7 activées, cytokératine-18 clivée et Parp-1 clivée) afin de déterminer celle permettant la détection d’un plus grand nombre de cellules en apoptose.Matériel et méthodesLes différents marqueurs ont été étudiés sur des tumeurs xénogreffées chez la souris nude ; issues de la lignée cellulaire humaine d’adénocarcinome colique HT-29, ayant subi un traitement par photothérapie dynamique afin d’induire l’apoptose. Cette évaluation s’effectue par comparaison des indices apoptotiques obtenus pour chaque technique.RésultatsLes indices apoptotiques obtenus par immunomarquage des protéines cytokératine-18 clivée et caspase-3 activée sont statistiquement plus élevés par rapport aux autres techniques.ConclusionLes anticorps anti-caspase-3 activée et cytokératine-18 clivée s’imposent comme d’excellents marqueurs de l’apoptose sur coupe histologique, les autres marqueurs pouvant être des alternatives intéressantes.