La majorité des gestes de revascularisation percutanée sont réalisés chez des coronariens stables. Mêmes si ces procédures ont été récemment remises en question chez ce type de patient après la publication de l’étude Courage en 2007 (qui en réalité n’a fait que confirmer les résultats de nombreux travaux plus anciens), il est aujourd’hui bien établi que ces gestes de revascularisation percutanée permettent de diminuer la fréquence des crises d’angor et d’améliorer les performances à l’effort chez les patients stables à haut risque. En pratique, l’évaluation des patients (au cas par cas) apparaît comme primordiale afin de stratifier leur risque (faible, intermédiaire ou fort) et pouvoir ainsi leur proposer la stratégie thérapeutique la plus adaptée. L’objectif de cet article est de faire une mise au point sur les indications, les limitations et les résultats des angioplasties coronaires (en dehors des syndromes coronariens aigus) en France, en 2009.