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Suivi par IRM pelvi-rachidienne d'une cohorte de patients atteints de myélome multiple, traités par chimiothérapie à haute dose et autogreffe de cellules souches périphériques.

Auteurs : Dumas A1, Chiavassa-Gandois H, Sans N, Delaunay F, Lemaire O, Laroche M, Railhac JJ
Affiliations : 1Service d'Imagerie Médicale, Hôpital Purpan, place du Dr Baylac, Toulouse Cedex 9, France.
Date 2009 Novembre, Vol 90, Num 11 Pt 1, pp 1703-14Revue : Journal de radiologieType de publication : article de périodique;
Résumé

Objectif. Analyser l'évolution en IRM pelvi-rachidienne des lésions médullaires osseuses de patients atteints de myélome multiple traité par chimiothérapie à haute dose et autogreffe de cellules souches périphériques. Patients et méthodes. Des IRM pelvi-rachidiennes ont été réalisées à l'inclusion (diagnostic du myélome) et 1 an après autogreffe chez 20 patients parmi les 39 patients suivis dans une étude prospective. Ont été analysés le type d'atteinte médullaire osseuse (classification en stades « 0: normal », « 1: poivre et sel », « 2: infiltration focale », « 3: infiltration diffuse »), le nombre et la taille des nodules myélo-mateux, et le nombre de fractures-tassements vertébrales. Nous avons étudié l'évolution de ces données avant et après autogreffe, et les avons confrontées à la réponse au traitement et à la présence ou l'absence de traitement associé par biphosphonates. Résultats. Le type d'infiltration médullaire est amélioré par l'autogreffe chez 65 % des patients (résultat non significatif). Le nombre et respectivement la taille des nodules > 20 mm diminuent de façon significative (p = 0,0224, resp. p = 0,0237). Les lésions en IRM s'améliorent chez 50 % des bons répondeurs et chez 75 % des mauvais répondeurs au traitement. Les patients traités en plus par biphosphonates présentent plus de nouvelles fractures-tassements vertébrales. Conclusion. L'évolution des lésions en IRM après autogreffe est discordante par rapport à la réponse clinico-biologique. L'IRM pelvi-rachidienne au diagnostic n'apparaît pas dans notre étude comme un bon facteur prédictif de réponse au traitement. Les biphosphonates ne semblent pas avoir d'effet protecteur sur l'apparition de nouvelles fractures-tassements vertébrales. L'IRM pelvi-rachidienne apporte des informations intéressantes dans le suivi des myélomes traités par autogreffe, notamment dans l'évolution locale des lésions myélomateuses, mais nos résultats ne permettent pas de recommander son indication en routine.

Mot-clés auteurs
Autogreffe; Cellule souche; Chimiothérapie; Dose forte; Homme; Imagerie RMN; Myélome; Rachis; Radiologie; Sang;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Dumas A, Chiavassa-Gandois H, Sans N, Delaunay F, Lemaire O, Laroche M, Railhac J J. Suivi par IRM pelvi-rachidienne d'une cohorte de patients atteints de myélome multiple, traités par chimiothérapie à haute dose et autogreffe de cellules souches périphériques. Journal de radiologie. 2009 Nov;90(11 Pt 1):1703-14.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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