Se connecter
Rechercher

Dépistage de la rétinopathie diabétique par télémédecine en utilisant des rétinophotographies non mydriatiques dans un groupe hospitalier du Nord-Pas-de-Calais

Auteurs : Tran THC, Rahmoun J1, Hui Bon Hoa AA1, Denimal F1, Delecourt F2, Jean E Jean2, Forzy G3
Affiliations : 1Service d’ophtalmologie, Hôpital Saint Vincent de Paul, Groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lille, France2Service de diabétologie, Hôpital Saint Philibert, Groupe hospitalier de l’institut catholique de Lille, Lille, France3Université catholique de Lille, Lille, France
Date 2009 Décembre, Vol 32, Num 10, pp 735-741Revue : Journal français d'ophtalmologieType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.jfo.2009.10.015
Communication de la SFO
Résumé

ObjectifLe but de l’étude était d’évaluer l’intérêt du dépistage de la rétinopathie diabétique chez les patients diabétiques suivis dans un groupe hospitalier en utilisant les photographies du fond d’œil transmises par télémédecine.Patients et méthodesLes patients suivis dans le service de diabétologie à l’hôpital Saint Philibert ont été dépistés consécutivement entre mars 2007 à septembre 2008. Trois rétinophotographies par œil, sans dilatation pupillaire préalable, réalisées par l’infirmière à partir d’une caméra non mydriatique ont été envoyées dans le service d’ophtalmologie de l’Hôpital Saint Vincent de Paul par intranet, pour l’interprétation.RésultatsAu total, 1147 cas (52 % d’hommes, 48 % de femmes) ont été étudiés. L’âge moyen était de 60 ans (19-92 ans). La majorité des patients présentait un diabète de type 2 (94 %). La valeur moyenne d’HbA1c (obtenu chez tous les patients) était à 8 %. Une microalbuminurie était présente chez 239 patients (20,8 %). Cinq cent vingt et un patients (45 %) n’avaient jamais consulté d’ophtalmologiste dans leur vie. Les rétinophotographies n’étaient pas interprétables pour au moins un œil dans 160 cas (14 %). Parmi les examens interprétables, une rétinopathie diabétique a été dépistée dans au moins œil dans 187 cas (19 %) et une maculopathie diabétique dans 67 cas (3,8 %). Pendant la durée de l’étude, 107 patients ont bénéficié d’un double dépistage (rétinophotographies et fond d’œil). La concordance entre deux lecteurs indépendants était de 0,97. Au décours de ce dépistage, 347 patients (30 %) ont été adressés aux ophtalmologistes en raison d’un examen non interprétable ou d’une rétinopathie diabétique dépistée.ConclusionCette étude confirme la validité de la méthode de dépistage par rétinophotographies non mydriatiques transmises par télémédecine. Cette technique alternative de dépistage permet d’augmenter l’offre de soins en ophtalmologie au sein d’un groupe hospitalier. La qualité du dépistage et de la coordination entre les deux centres doit être assurée afin d’améliorer le suivi des patients dépistés.

Mot-clés auteurs
Rétinopathie diabétique; Rétinophotographies non mydriatiques; Dépistage; Télémédecine;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Tran THC, Rahmoun J, Hui Bon Hoa AA, Denimal F, Delecourt F, Jean E, Forzy G. Dépistage de la rétinopathie diabétique par télémédecine en utilisant des rétinophotographies non mydriatiques dans un groupe hospitalier du Nord-Pas-de-Calais. Journal français d'ophtalmologie. 2009 Déc;32(10):735-741.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.