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Coût biologique de la résistance aux antibiotiques : analyse et conséquences

Auteurs : Kempf I, Zeitouni S1
Affiliations : 1AFSSA LERAPP, unité mycoplasmologie-bactériologie, Zoopole-les-Croix, BP 53, 22440 Ploufragan, France
Date 2012 Avril, Vol 60, Num 2, pp e9-e14Revue : Pathologie-biologieType de publication : article de périodique; revue de la littérature; DOI : 10.1016/j.patbio.2009.10.013
Actualité biologique
Résumé

La résistance aux antibiotiques, par mutation ou acquisition de gènes portés par des éléments génétiques mobiles, peut entraîner, pour une bactérie, une moindre compétitivité. Cette réduction de compétitivité s’évalue en comparant, en l’absence de l’antibiotique, le mutant résistant à la même souche sauvage sensible. Elle peut se traduire, par des différences de croissance in vitro ou de survie chez l’hôte ou dans l’environnement ou des différences de virulence. Divers travaux permettent d’objectiver ce coût biologique in vitro ou in vivo, dans différents systèmes d’étude. Toutefois, les bactéries peuvent souvent s’adapter et évoluer pour réduire ce coût biologique, par des mutations compensatoires ou par régulation de l’expression de la résistance par exemple. Cette compensation permet alors à la bactérie résistante de persister même après l’arrêt de l’utilisation des antibiotiques.

Mot-clés auteurs
Antibiorésistance; Coût biologique; Compensation; Réversibilité; Évolution; Persistence;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Kempf I, Zeitouni S. Coût biologique de la résistance aux antibiotiques : analyse et conséquences. Pathologie-biologie. 2012 Avr;60(2):e9-e14.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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