But de travailMontrer l’émergence des gènesqnrchez des entérobactéries résistantes à l’acide nalidixique isolées dans la ville d’Annaba en Algérie.Matériel et méthodesDes souches d’entérobactéries (n = 25) résistantes à l’acide nalidixique ont été isolées au laboratoire de microbiologie du centre hospitalier de la ville d’Annaba en Algérie. La résistance aux antibiotiques (méthode de diffusion et CMI) et la détection des bétalactamases à spectre étendu (BLSE) ont été réalisées selon les recommandations de la Société française de microbiologie. La caractérisation des gènes de résistance aux quinolones (qnrA,qnrB,qnrS,aac(6)-Ib-cr) et des BLSE (TEM, SHV, CTX-M1, CTX-M2, CTX-M8 et CTX-M9) est réalisée par PCR. La PCR multiplex est utilisée pour identifier les bétalactamases plasmidique de type AmpC. Tous les produits de PCR ont été séquencé dans les deux sens. Les expériences de conjugaison sont réalisées en utilisant la souche d’Escherichia coliK12J5résistante à l’azide de sodium comme souche réceptrice.RésultatsParmi les 25 souches sélectionnées, 24 présentent une résistance à au moins quatre antibiotiques. Six souches présentent un phénotype de BLSE. Le gèneqnr(variant B1) est retrouvé chez deux souches qui sont productrice de BLSE et qui hébergent au moins deux types de gènes betalactamases. Le gèneaac (6′)-Ibest détecté chez trois souches dont une avec le variant aac(6′)-Ib-cr. Avec des primers spécifiques, nous avons montré que qnrB1, CTX-M-28, TEM1, aac(6′)-Ib-cr été cotransféré ensemble et que ces gènes sont portés par des plasmides conjugatifs de haut poids moléculaire.ConclusionL’émergence de combinaison de gènes de résistance pourrait poser un problème de santé publique. Ainsi, une politique de surveillance de la résistance paraît nécessaire.