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Utilisation des tests de diagnostic rapide de l’angine en médecine générale. Enquête réalisée de novembre 2006 à janvier 2007 dans les Pays de la Loire

Auteurs : Pajot M1, Asseray N2, Leux C2, Senand R3, Garnier F4, Potel G5, Lombrail P2, Ballereau F
Affiliations : 1MedQual, Centre d’information et de ressources pour le bon usage des produits de santé, CHU de Nantes, F-44093 Nantes Cedex 01, France2PIMESP : Pôle d’Information Médicale, d’Evaluation et de Santé Publique, CHU de Nantes, F-44093 Nantes Cedex 01, France3Département de Médecine Générale, Faculté de Médecine de Nantes, F-44035 Nantes, France
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Date 2010 Avril, Vol 39, Num 4, pp e77-e85Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.lpm.2009.06.018
Article original
Résumé

IntroductionL’utilisation effective du test de diagnostic rapide (TDR) et les pratiques de prise en charge des affections ORL en médecine de ville sont mal connues même après plusieurs années de diffusion de ce test.MéthodesUne enquête descriptive de ces pratiques en Pays de la Loire a été conduite entre novembre 2006 et janvier 2007 auprès d’un échantillon de 116 médecins généralistes. Un retour d’expérience de médecins généralistes ne faisant pas partie de l’échantillonnage enquêté (focus group) a également été recueilli.RésultatsCinq cent vingt-cinq patients ont été inclus. Ces patients consultaient pour mal de gorge, suspicion d’angine ou avaient eu un TDR au cours de la consultation. Un TDR a été réalisé pour 46 % d’entre eux. Soixante patients ayant un test positif ont systématiquement reçu un antibiotique mais il a aussi été prescrit un antibiotique à 20 patients dont le test était négatif. Soixante-quinze pour cent des médecins enquêtés considéraient le TDR comme étant utile ou très utile pour la pratique.DiscussionLes recommandations concernant les affections ORL sont connues des médecins mais, dans leur pratique, les schémas décisionnels ne sont utilisés que partiellement. Cette attitude semble logique car même au niveau international, les recommandations ne sont pas unanimes sur la démarche à suivre. Pour un même patient, les médecins enquêtés ont moins souvent prescrit un antibiotique en cas de réalisation du TDR comme le recommande l’AFSSAPS.ConclusionUne diminution de la consommation d’antibiotiques en ville a été enregistrée et la CNAMTS l’attribue, en partie, à la mise à disposition des TDR de l’angine qui est donc toujours d’actualité pour les médecins libéraux et est même étendue à l’hôpital.

 Source : Elsevier-Masson
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Pajot M, Asseray N, Leux C, Senand R, Garnier F, Potel G, Lombrail P, Ballereau F. Utilisation des tests de diagnostic rapide de l’angine en médecine générale. Enquête réalisée de novembre 2006 à janvier 2007 dans les Pays de la Loire. La Presse médicale. 2010 Avr;39(4):e77-e85.
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Dernière date de mise à jour : 27/11/2015.


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