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Oncoforum en urologie.

Auteurs : Richaud P1, Hennequin C
Affiliations : 1Département de Radiothérapie, Institut Bergonié, Bordeaux.
Date 2009 Mai, Vol 13 Spec No 1, pp 1-7Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Objectif. - Présenter sous forme de synthèse les principales nouveautés utiles à l'oncologue radiothérapeute dans le domaine du cancer de la prostate dans les derniers mois. Méthodologie. - Revue des abstracts et communications lors des congrès internationaux 2008 (ASCO, ASTRO, AUA, EAU) ainsi que de la littérature internationale. Résultats. - L'augmentation de l'incidence de la maladie sans augmentation de la mortalité doit inciter à définir avec attention les patients qui doivent bénéficier d'un traitement immédiat et ceux pour lesquels il est souhaitable de « gagner du temps ». Cela se fera par une meilleure définition de facteurs pronostiques (peut être de l'utilisation de biomarqueurs plus discriminants) et passera par la proposition plus fréquente de l'option de surveillance active pour les patients atteints de cancer à faible risque avec des critères de sélection et de suivi. Pour les patients opérés d'un cancer de stade pT3 R1, la radiothérapie postopératoire est efficace mais le moment optimal où elle doit être délivrée reste à définir: immédiate dans tous les cas ou différée (et très précoce) au moment de la remontée de la concentration sérique de PSA au dessus de 0,2 ng/ml. Dans les cancers localement évolués, l'association d'une radiothérapie à une hormonothérapie de longue durée fait considérablement mieux qu'une radiothérapie ou une hormonothérapie seule. Pour les patients atteints de cancer de haut risque, l'hormonothérapie associée à la radiothérapie doit être prolongée mais peut-être pour une durée qui devrait être modulée selon l'âge, l'état du patient, les risques métaboliques et en fonction de critères de cinétique de réponse au traitement. La valeur de l'escalade de dose dans ce groupe de patients atteints de cancer à haut risque en association avec l'hormonothérapie reste à préciser. Conclusion. - Ces messages importants doivent inciter les oncologues radiothérapeutes à inclure le maximum de patient dans les essais thérapeutiques des groupes coopérateurs français.

Mot-clés auteurs
Anticancéreux; Cancer de la prostate; Cancérologie; Chimiothérapie; Homme; Médecine nucléaire; Radiologie; Radiothérapie; Risque élevé; Traitement associé; Traitement hormonal; Urologie;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Richaud P, Hennequin C. Oncoforum en urologie. Cancer Radiother. 2009 Mai;13 Spec No 1:1-7.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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