La radiothérapie peropératoire, dont les premières publications ont été faites au Japon il y a une quarantaine d’années puis aux États-Unis, en Europe et en France dix ans plus tard, a été pratiquée avec des électrons avec des techniques assez uniformes, mais dans des indications très diverses selon les équipes. Par sa contribution à l’augmentation de la dose totale, elle permet d’espérer une amélioration du contrôle local et par son épargne des tissus sains, une réduction du taux des complications radiques. Après une période de tentative dans des domaines multiples visant à tester l’utilité et la faisabilité de la radiothérapie peropératoire, on observe une phase de stabilisation des indications : évolutions premières ou récidivantes de tumeurs digestives, gynécologiques, des sarcomes rétropéritonéaux. Plus récemment, le développement du concept de radiothérapie partielle dans le cancer du sein a permis l’utilisation de la radiothérapie peropératoire dans cette tumeur avec des indications plus nombreuses du fait de sa fréquence. Des études de phase II ont évalué cette technique soit enboostsoit en radiothérapie exclusive non-fractionnée pendant la procédure chirurgicale.