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Morbi-mortalité des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques après prise en charge en réanimation a Djibouti.

Auteurs : Benois A1, Raynaud L, Coton T, Petitjeans F, Hassan A, Ilah A, Sergent H, Grassin F, Leberre J
Affiliations : 1Service d'Anesthésie Réanimation, Groupement médico-chirurgical du Service de Santé des Armées, Bouffard, Djibouti.
Date 2009 Février, Vol 69, Num 1, pp 41-4Revue : Médecine tropicale : revue du Corps de santé colonialType de publication : article de périodique;
Résumé

Les données prospectives sur la prise en charge et l'évolution des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en Afrique sont pauvres. Le but de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs d'une série d'AVC hémorragiques à Djibouti. Une étude prospective descriptive a été réalisée pendant 18 mois de tous les patients admis dans le service de réanimation du Groupement Médico-Chirurgical Bouffard pour hémorragie cérébrale diagnostiquée par scanner cérébral. Dix-huit patients dont seize hommes ont été inclus. L'âge médian était de 51,5 ans [20-72]. La durée médiane de séjour en réanimation était de 3 jours [1-38]. Le score de Glasgow moyen à l'entrée était de 9 [3-14]. Cinq patients ont bénéficié d'une évacuation sanitaire aérienne. Les principaux facteurs de risque retrouvés étaient l'hypertension artérielle (HTA), le tabagisme et la consommation régulière de Khât. Dix patients (55,5%) ont bénéficié de ventilation artificielle avec une survie de 40 %. La mortalité en réanimation était de 33 %, la mortalité hospitalière à 1 mois de 39 % et la mortalité à 6 mois et 1 an de 44,4 %. La survie à un an des patients ayant un Glasgow ≤ 7 à l'entrée était de 33 %. L'hypertension artérielle, le khât, et le tabagisme apparaissent comme des facteurs de risque importants pour les hommes djiboutiens. Les mesures médicales de neuroréanimation permettent d'obtenir des taux de mortalité hospitalière proches de ceux des pays occidentaux. Le pronostic fonctionnel apparaît bon pour les survivants autochtones malgré l'absence de rééducation fonctionnelle. Ces données plaident contre la passivité et le fatalisme dans la prise en charge en réanimation des hémorragies cérébrales, et pour la prévention primaire en luttant contre les facteurs de risque cardio-vasculaires.

Mot-clés auteurs
Accident cérébrovasculaire; Conduite à tenir; Hémorragie; Morbidité; Mortalité; Médecine tropicale; Pays en développement; Pronostic; Réanimation; Soin intensif; Traitement;
 Source : John Libbey Eurotext
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Benois A, Raynaud L, Coton T, Petitjeans F, Hassan A, Ilah A, Sergent H, Grassin F, Leberre J. Morbi-mortalité des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques après prise en charge en réanimation a Djibouti. Med Trop. 2009 Fév;69(1):41-4.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 10/07/2018.


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