ButÉvaluer l’efficacité de l’infiltration de ropivacaïne sur la douleur périnéale après épisiotomie et déchirure périnéale durant les 24 premières heures du post-partum.Matériel et méthodesÉtude « avant-après », incluant consécutivement 62 patientes ayant une épisiotomie et/ou une déchirure périnéale, sur deux périodes : le groupe ropivacaïne du 14 février 2008 au 27 mars 2008 (n = 31) et le groupe témoin du 27 décembre 2007 au 30 janvier 2008 (n = 31). Dans le groupe ropivacaïne, les patientes ont bénéficié d’une infiltration de 10 ml de ropivacaïne à 7,5 mg/ml au niveau des berges des lésions périnéales. Dans le groupe témoin, aucune injection n’était effectuée. La douleur périnéale du post-partum était ensuite évaluée à l’aide d’une échelle numérique (ENS) à heures heures (H4), huit heures (H8), 12 heures (H12) et 24 heures (H24). La satisfaction des patientes était évaluée sur une ENS de 0 (non satisfaite) à 5 (très satisfaite).RésultatsLes ENS correspondant aux douleurs périnéales dans le groupe ropivacaïne étaient significativement plus basses que le groupe témoin à H4 (1,9 ± 0,3 versus 3,6 ± 0,5,p = 0,006), H8 (3,3 ± 0,4 versus 5,2 ± 0,4,p = 0,003), H12 (2,8 ± 0,4 versus 5,2 ± 0,4,p = 0,0001) et H24 (2,6 ± 0,4 versus 4,3 ± 0,4,p = 0,006). L’indice de satisfaction était significativement plus élevé dans le groupe ropivacaïne (4,2 ± 0,2 versus 3,5 ± 0,2,p = 0,004).ConclusionL’infiltration de ropivacaïne dans les épisiotomies et /ou les déchirures périnéales réduit les douleurs périnéales du post-partum pendant les 24 premières heures.