But de l’étudeSi le rotavirus du groupe A est bien étudié sur le plan épidémiologique, les autres groupes sont peu étudiés, surtout en Tunisie. Le rôle des infections à rotavirus C (RVC) chez l’homme est sous-estimé à cause de la nature sporadique de l’apparition du virus. L’objectif de notre étude a été de construire un contrôle positif interne dereverse transcriptionPCR (RT-PCR), afin de pouvoir mettre à la disposition des laboratoires de diagnostic un outil de dépistage des RVC.Matériel et méthodesLe contrôle positif interne (386 pb) a été construit à partir du gène 5 (1353 pb) de la souche porcine de référenceCowden, cloné dans le baculovirus recombinant BacVP6C. Un fragment de 596 pb a été amplifié par PCR de l’ADNdb de BacVP6C. Nous avons délété une partie centrale de 210 pb, puis nous avons cloné le fragment de 386 pb obtenu dans le plasmide pGEM-3Zf+dans la région flanquée par les promoteurs de la SP6 et T7 ARN polymérase.RésultatsLe plasmide recombinant obtenu, nommé pIAM1 a été utilisé pour obtenir le contrôle positif interne par une transcription in vitro. La mise au point de la réaction de RT-PCR a été effectuée en faisant varier ses différents paramètres. La sensibilité de la détection a été déterminée, elle est de l’ordre de 3,66 × 105molécules d’ARN par microlitre.ConclusionL’emploi d’un contrôle positif dont la taille est réduite par rapport à la souche sauvage offre une grande spécificité de la RT-PCR et permet une surveillance complète et efficace des virus entérotransmissibles responsables des gastroentérites.