Depuis des décennies, le vieillissement de la population française est constant. Il s'agit d'un phénomène important qui a une dynamique active propre. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteront 33 % de la population, et les 85 ans et plus 7 %. Conjointement, l'incidence du cancer augmente considérablement après 65 ans. Cette conjonction fait que plus d'un cancer sur deux survient chez des sujets âgés. La mortalité par cancer dans cette tranche d'âge ne connaît pas l'évolution favorable observée chez les plus jeunes. Cela est lié à des stades plus avancés de la maladie au moment du diagnostic, au recours plus rare à des thérapeutiques actives. Or les sujets âgés sont demandeurs, comme les plus jeunes, d'une prise en charge efficace de leur maladie cancéreuse, La médecine générale a un rôle fondamental à jouer dans le diagnostic précoce et dans sa participation à l'élaboration des plans personnalisés de soins.