Les troubles de l’humeur et la dépression concernent plus de la moitié des patients atteints de sclérose en plaques. Ils sont détectés à tous les stades de la maladie et interfèrent avec d’autres symptômes comme la fatigue et les troubles cognitifs. Il reste difficile de savoir si ces troubles dépressifs ont un lien direct avec l’atteinte inflammatoire ou ne sont qu’une conséquence indirecte. Il n’a pas été retrouvé de particularité d’imagerie chez les patients développant un syndrome dépressif au cours de leur SEP. Les syndromes dépressifs sont pourtant deux fois plus fréquents que dans la population générale ou les autres maladies chroniques. Le nombre de suicide est également plus élevé. Les traitements de fonds ne paraissent pas avoir d’action délétère sur le syndrome dépressif. Les drogues usuelles et la psychothérapie habituellement utilisées dans les troubles de l’humeur sont efficaces.