Le diagnostic de l’infarctus du myocarde postopératoire est souvent difficile, les critères habituels de diagnostic s’avérant peu sensibles (examen clinique, ECG pour les infarctus non-transmuraux), peu spécifiques (marqueurs enzymatiques, anomalies échographiques), ou difficiles de réalisation et d’interprétation (anomalies scintigraphiques). La mise à la disposition des cliniciens de marqueurs biochimiques cardiospécifiques, ont permis dès 1995, de revoir la place de la biologie dans le diagnostic de l’infarctus du myocarde postopératoire. Le but de cette revue de la littérature est de dresser un état des lieux après 13 ans d’utilisation du dosage des troponines.