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Démographie des internes en oncologie–radiothérapie en France en 2008 : état et perspectives pour les trois prochaines années

Auteurs : Dewas S, Pointreau Y1, Rivera S1, Blanchard P1, Vautravers C1, Marchand V1, Mahe MA2, Mazeron JJ2, Kantor G3
Affiliations : 1Société française des jeunes radiothérapeutes oncologues (SFJRO), centre Antoine-Béclère, faculté de médecine, 45, rue des Saints-Pères, 75006 Paris, France2Société française de radiothérapie oncologique (SFRO), centre Antoine-Béclère, faculté de médecine, 45, rue des Saints-Pères, 75006 Paris, France3Collège national des enseignants de cancérologie (Cnec), département de radiothérapie, institut Bergonié, centre régional de lutte contre le cancer, 229, cours de l’Argonne, 33076 Bordeaux cedex, France
Date 2009 Juin, Vol 13, Num 3, pp 153-160Revue : Cancer radiothérapie : journal de la Société française de radiothérapie oncologiqueType de publication : article de périodique; DOI : 10.1016/j.canrad.2009.01.005
Article original
Résumé

Objectif de l’étudeMalgré une augmentation récente du nombre des internes en oncologie–radiothérapie ces dix dernières années, l’évolution globale de la démographie des oncologues radiothérapeutes reste très inférieure aux besoins liés aux départs à la retraite et à l’évolution de la discipline.Matériel et méthodesLors des cours nationaux annuels organisés par la Société française des jeunes radiothérapeutes oncologues (SFJRO), la Société française de radiothérapie oncologique (SFRO) et le Collège national des enseignants de cancérologie (Cnec) et soutenus par l’Institut national du cancer (Inca), différentes enquêtes ont été réalisées.RésultatsDepuis 2002, le nombre total des internes en formation dans l’option oncologie–radiothérapie a augmenté régulièrement (50, 75, 103 et 109 internes respectivement en 2000, 2005, 2007 et 2008). Il y a légèrement plus de femmes que d’hommes (51,5 % contre 48,5 %). L’enseignement a été évalué à l’aide d’une échelle visuelle analogique et le score était de 56 pour la formation pratique et 61 pour la formation théorique. Les internes ont pu bénéficier d’autres types de formation (analyse de cas cliniques, séances de bibliographie) dans certaines universités. L’analyse des motivations du choix de la spécialité oncologie–radiothérapie, a montré un intérêt commun à la fois pour la pratique médicale et les aspects techniques. Les notions d’innovation, de technologie, d’imagerie et de recherche apparaissaient aussi clairement. Seize internes finissent leur formation fin 2008, 42 en 2009 et 27 en 2010. Presque tous les internes pensent qu’un « post-internat » est nécessaire pour compléter la formation en tant que chef de clinique – assistant (CCA). Cependant, seuls 36 postes de CCA sont disponibles en France, soit la moitié des besoins. Seulement 21 internes sur 104 sont assurés d’avoir un poste de CCA et la disponibilité de ce type de poste reste incertaine pour les autres.ConclusionsMalgré des créations récentes de postes de CCA dans le cadre du plan cancer, de dix à 20 postes supplémentaires sont nécessaires pour que tous les internes puissent y accéder et qu’ils bénéficient d’une formation de qualité dans cette discipline transversale, médicale et technique.

Mot-clés auteurs
Enseignement; Démographie médicale; Radiothérapie;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Dewas S, Pointreau Y, Rivera S, Blanchard P, Vautravers C, Marchand V, Mahe MA, Mazeron JJ, Kantor G. Démographie des internes en oncologie–radiothérapie en France en 2008 : état et perspectives pour les trois prochaines années. Cancer Radiother. 2009 Juin;13(3):153-160.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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