Une hiérarchisation pour établir le diagnostic et l’étiologie des ménométrorragies est indispensable pour permettre une prise en charge thérapeutique adaptée. L’interrogatoire doit s’attacher à évaluer les saignements et leur retentissement et orienter vers des pathologies spécifiques (comme les troubles de l’hémostase). L’examen clinique permettra d’éliminer les causes cervicovaginales et d’apprécier le volume utérin. Une grossesse devra toujours être évoquée et éliminée. Le diagnostic d’anémie par carence martiale aidera au diagnostic des ménorragies et un bilan d’hémostase sera indiqué en fonction du contexte. Les dosages biologiques ont peu d’intérêt, en dehors du diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques. La biopsie d’endomètre à la pipelle de Cormier sera systématique après 40 ans ou en cas de facteur de risque de cancer de l’endomètre. L’échographie vaginale sera l’examen de première intention en cas de ménorragies avérées. L’hystéroscopie et l’hystérosonographie seront indiquées si cette échographie n’est pas suffisamment informative ou en cas d’échec du traitement médical. L’IRM n’est un examen que de seconde intention (en cas d’utérus polymyomateux ou en cas de suspicion d’adénomyose et en préembolisation).