Les troubles de la vigilance sont fréquemment retrouvés chez les patients ayant une synucléinopathie, mais beaucoup moins dans les tauopathies. La physiopathologie de ces troubles de la vigilance est multifactorielle : effet des perturbations du sommeil nocturne retrouvées fréquemment chez les patients ayant un syndrome parkinsonien, effet des traitements dopaminergiques, effet des lésions neurodégénératives. Il apparaît important d’évaluer la sévérité de la somnolence par l’interrogatoire, mais également par un enregistrement polysomnographique si nécessaire. Leur diagnostic et leur prise en charge doivent être précoces car ces troubles de la vigilance peuvent altérer considérablement la qualité de vie des patients.