Affiliations : 1Service de neurochirurgie, CHU La-Milétrie, 2, rue de la Milétrie, BP 577, 86021 Poitiers cedex, France2Service d’ophtalmologie, CHU La-Milétrie, Poitiers, France3Service de chirurgie plastique, CHU La-Milétrie, Poitiers, France
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4Département de morphologie, faculté de médecine, université de Poitiers, Poitiers, France
Dans cet article, nous explorerons le rôle propre des stimuli de croissance synaptique, le rôle des cellules de Schwann périsynaptiques et de l’activité neuromusculaire dans le bourgeonnement axonal au niveau de la jonction neuromusculaire (JNM) de muscles partiellement dénervés. En ce qui concerne les stimuli du bourgeonnement axonal, nous nous focaliserons sur l’insulin-like growth factorII généré à partir des cellules musculaires inactives dans les muscles partiellement dénervés et dans le muscle squelettique paralysé puis sur les cellules de Schwann périsynaptiques capables par elles-même d’induire et de guider la repousse axonale. Nous mettrons en revanche en évidence que des conditions défavorables au bourgeonnement telles qu’une activité neuromusculaire excessive altèrent significativement les processus de pontage effectués par les cellules de Schwann périsynaptiques entre les JNM dénervées et les JNM normalement innervées. A contrario, une absence de stimulus neuromusculaire est néfaste au bourgeonnement axonal probablement par une modification des flux de calcium au sein du tissu nerveux.
Mot-clés auteurs
Bourgeonnement axonal; Jonction neuromusculaire; Cellule de Schwann périsynaptique; Plaque motrice;
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d’Houtaud S, Buffenoir K, Sztermer E, Giot J-P, Wager M, Lapierre F, Rigoard P. Mécanismes contrôlant le bourgeonnement axonal à la jonction neuromusculaire. Neurochirurgie. 2009 Mar;55 Suppl 1:S63-S68.
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